Prospective et signaux faibles dans le digital
En permettant d’anticiper les bouleversements et progrès à venir, les signaux faibles apportent des éléments de décision importants aux entreprises. C’est grâce à eux que ces dernières peuvent élaborer leur stratégie, notamment dans le digital.
Pour cela, les entreprises doivent être en état de veille permanent. Etre au courant des dernières nouveautés du secteur d’activité, savoir comment réagissent les concurrents, anticiper sur les attentes du client de demain… Une démarche qui ne doit pas se contenter d’être passive. Dans le numérique plus qu’ailleurs, la prospective passe par l’action. Les signaux faibles ne viendront pas d’eux-mêmes. C’est en se montrant présent sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Snapchat, LinkedIn…), en tirant profit des avantages du big data ou en tenant un blog d’entreprise, qu’il sera possible de recueillir le ressenti du public. Et d’avancer dans la même direction.
Le digital est en mutation perpétuelle. Quand la prospective ne sait pas exploiter les signaux faibles, les conséquences peuvent être tragiques. Kodak en est un exemple frappant. De leader dans les années 1980, elle est passé au statut d’entreprise dépassée par la digitalisation de l’activité dans les années 2000. Curiosité, flexibilité et adaptabilité : trois concepts centraux pour éviter de connaître le même sort !
Olivier Baillet
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